Plusieurs tentatives de
réanimation ont été pratiquées sur la victime...
Un chasseur de 61 ans a
tué accidentellement son fils jeudi soir lors d'une partie de chasse en Ardèche,
en croyant apercevoir un sanglier, a-t-on appris auprès du parquet. Les faits
se sont déroulés dans le sud du département entre Vagnas et Labastide de Virac,
en fin de journée. «C'était au cours d'une action de chasse dont les
circonstances exactes doivent être encore déterminées», a-t-on encore dit.
Le père a été placé «en
garde à vue hospitalière»
Selon les premiers
éléments de l'enquête, le père a vu une ombre passer en pensant que c'était un
sanglier avant de tirer avec son fusil. «Plusieurs tentatives de réanimation»
ont été pratiquées sur la victime, âgée de 35 ans, qui a succombé sur place,
selon la même source. Le père, «effondré», a été placé «en garde à vue
hospitalière» à cause de son état.
«Ce nouveau drame vient
s'inscrire dans une triste liste d'accidents déjà bien trop longue», a dit dans
un communiqué l'Association pour la protection des animaux sauvages (Aspas),
déplorant aussi la mort, mercredi, d'un garçonnet mercredi après un accident de
chasse près d'Amiens. Installée dans la Drôme, l'Aspas milite notamment pour
l'interdiction de la chasse le dimanche.
Chasse: Le nombre d’accidents en hausse
La France compte un peu
plus de 1.000 000 chasseurs (dont seulement 500 000 pratiquants),
dont un quart vit en ville.
L'Office national de la chasse et de la faune
sauvage tire le bilan des accidents lors de la saison écoulée…
L’Office national de la
chasse et de la faune sauvage a publié le bilan des accidents de la saison
écoulée, qui va du 1er juin 2012 au 31 mai 2013. Le nombre total d’accidents
s’élève à 179, «équivalent aux
chiffres de 2006/2007 ou 2009/2010 alors qu’une baisse à 143 accidents avait été notée en 2011/2012», relève le site, qui
calcule que 11%, soit 21 accidents, se
sont avérés mortels.
Pour l'essentiel (86%), ce
sont les chasseurs eux-mêmes et leurs accompagnateurs qui sont les victimes de
ces accidents. Deux non-chasseurs ont été tués par des tirs.
Un tiers des accidents lors des battues
Les chasseurs qui se
blessent eux-mêmes représentent un tiers des accidents. Les battues ont été à
l'origine de cinq décès. Cette augmentation inquiète l’ONCFS et la Fédération
nationale des chasseurs, qui mettent ces accidents sur le compte d'une mauvaise
prise en compte de l’environnement et d'une organisation défaillante de la
battue.
52% des accidents au cours
de la chasse au grand gibier (dont 70% au sanglier), 48% pour celle du petit
gibier.
Les chasseurs de moins de
40 ans causent proportionnellement moins d’accidents que les tranches d’âge
supérieures.
Automobiliste tué par balle: un chasseur mis en
examen
Le chasseur en garde à vue
depuis lundi dans l'enquête sur la mort d'un automobiliste tué par balle sur
une route départementale de l'Oise, dimanche, a été mis en examen mercredi pour
«homicide involontaire», a annoncé le procureur de Senlis.
L'homme de 76 ans a été
«placé sous contrôle judiciaire avec l'interdiction de détenir des armes,
interdiction de se livrer aux activités de chasse», «obligation de se présenter
à la gendarmerie régulièrement», et une information judiciaire a été ouverte
pour homicide involontaire, a indiqué le procureur, Hervé Têtier, lors d'une
conférence de presse.
«Pour l'instant, il y a
encore beaucoup d'investigations à faire», a néanmoins reconnu le procureur,
les circonstances exactes de ce qui semble être un accident n'étant pas encore
tirées au clair par les enquêteurs. Le procureur a expliqué que l'homme «a
confirmé avoir tiré à deux reprises, et être le seul tireur» dans la zone
«concomittante de la sortie de route». Le chasseur mis en examen avait auparavant
admis avoir tiré en direction d'un sanglier quelques instants avant que le
véhicule de la victime ne quitte la route. L'hypothèse d'une balle qui aurait
ricoché sur un sanglier avant de toucher en pleine tête l'automobiliste «est
toujours avancée, il y aura des expertises qui seront faites pour le préciser»,
selon M. Têtier, qui a souligné que l'animal avait été «tué par la suite». «Les
deux pistes sont toujours en question: un tir direct ou un tir indirect», a
encore observé le procureur.
«La balle n'a toujours pas
été retrouvée. Elle est recherchée», mais les chances «de la retrouver sont
assez faibles puisqu'on est dans une zone de chasse très vaste, où des
projectiles se trouvent de manière assez fréquente», a-t-il ajouté.
Un fait semble avéré: «La
balle a traversé le véhicule en passant par la vitre arrière pour ressortir par
le pare-brise avant», a précisé le magistrat.
Accident de chasse dans l'Hérault: Mort d'un enfant
de 9 ans
le 23.09.12 : Un
enfant de 9 ans a été tué accidentellement d'un coup de fusil de chasse sous
les yeux de son père samedi soir à Vendres, à vingt kilomètres au sud de
Béziers (Hérault), a-t-on appris ce dimanche auprès du groupement de
gendarmerie de l'Hérault.
Dordogne: Le chasseur pensait tirer sur une poule
faisane, il blesse deux promeneurs
JUSTICE – L'homme a été
jugé mercredi à Périgueux pour avoir grièvement blessé un septuagénaire...
Un octogénaire a été jugé
mercredi à Périgueux pour des tirs sur deux promeneurs en novembre 2012 durant
une partie de chasse à Bertric-Burée, près de Verteillac (Dordogne), rapporte
ce jeudi le site de Sud Ouest. Alors que le chasseur pensait tirer au fusil sur
«une poule faisane qui commence son envol», ce sont les deux cueilleurs de
champignons qui ont reçu les décharges de plomb, blessant l’un des deux très
grièvement au thorax. L’une des victimes est hospitalisée depuis neuf mois, et
«son pronostic vital a été engagé plusieurs fois», affirme l’avocat de la
partie civile, cité par Sud Ouest. La deuxième victime a été plus légèrement atteinte
sur le côté droit du corps.
Le chasseur octogénaire a
été condamné par le tribunal correctionnel de Périgueux à une interdiction de
détenir une arme pendant cinq ans, un retrait du permis de chasser et
une interdiction de le repasser durant la même période. Ses armes ont été
saisies.
La chasse en France - Les chiffres
Combien de personnes
concerne-t-elle ? Pendant combien de temps pourront-ils chasser ? Les chiffres
du second sport national français. La France, 1er pays européen de la chasse
La France est le premier
pays de chasseurs en Europe, devant l'Espagne et l'Italie. En 2006, on comptait
1 361 000 licenciés, ce qui fait de ce loisir le deuxième en France,
derrière les randonneurs et devant la pêche. Les chasseurs sont organisés en
95 fédérations départementales et 80 000 sociétés de chasse
(soit plus de 2 par commune en moyenne).
Les chasseurs, qui sont-ils ?
A quoi ressemble le
chasseur type ? 98% des chasseurs sont des hommes et plus de la moitié ont plus
de 55 ans. Ils viennent de tous les milieux socio-professionnels, avec une
forte prépondérance des milieux agricoles et ouvriers. Ils sont installés en
priorité dans le Sud-Ouest (22% des chasseurs), et ont plus de 30 ans
d'ancienneté de permis de chasse. Au niveau de l'équipement, le chasseur type
possède un chien (pour 78% des chasseurs), et un fusil (94%). Pour plus de la
moitié d'entre eux, la chasse est une tradition familiale autant que la
conséquence d'une passion de la nature.
Les animaux "chassables"
En France, 91 espèces sont
dites "chassables", de la perdrix au lapin de garenne en passant par
le cerf ou le sanglier. Le petit gibier est la cible la plus importante des
chasseurs, mais il existe peu de données concernant les animaux tués chaque
année. Les derniers chiffres précis existants proviennent d'une enquête menée
par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) auprès de
plus de 105 000 chasseurs, en 1998-1999. L'organisme avait alors dénombré,
pour 39 espèces, environ 30 millions d'animaux tués au fusil. Au premier
rang apparaissaient les pigeons ramiers (5 millions de spécimens tués), suivis
de très près par les faisans (dont la majorité des spécimens tués provenaient
de lâchers), puis par les grives. Concernant les mamifères, c'est le lapin de
garenne qui est le plus chassé (3 millions de lapins tués en 1998-1999).
La chasse : ce qu'elle coûte, ce qu'elle rapporte
Les chasseurs dépensent
environ 1 600 euros par an pour pratiquer leurs activités. C'est leur chien qui
leur coûte le plus cher (25% du budget). La dépense moyenne du chasseur était
d'environ 1 200 euros en 1992. Un chiffre qui a notamment augmenté pour le
poste de l'équipement (arme, habillement, etc.).
Sur le plan économique, le
secteur de la chasse génère un flux financier de 2 milliards d'euros. Il
correspond aux droits de chasse, à l'achat et à l'entretien de l'équipement,
aux déplacements des chasseurs, aux armes, chiens et institutions cynégétiques.
Albert Idelon
La Chapelle en Vercors
Les chasseurs sont aussi des propriétaires terriens qui chassent chez eux... exactement là où des anti-chasse souhaiteraient se promener le dimanche, tranquillement, sans autorisation. Propriétaire de 136 hectares en limousin j'attends avec impatience ce genre d'interdiction et je me ferai un grand plaisir de virer tous ces trous du cul d'écolos qui viendront se promener chez moi !
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