C’est une petite
délégation de neuf responsables (dont 3 élus) du Biodistretto du Cilento qui
ont fait le déplacement depuis la Campanie (150 Kms au sud de Naples) en retour
de la visite cet été des Drômois dans le Sud de l’Italie. Une visite qui
s’inscrit dans la perspective de la mise en place d’un réseau des Biovallées
Européennes, dont celle du Val de Drôme est fondatrice. Une visite studieuse
pour prendre le pouls d’un territoire où les femmes et les hommes participent
activement aux mutations exigées par la finitude de la planète. Ces trois jours
seront l’occasion de se rendre compte de l’expérience menée depuis 25 ans par
l’Association, puis depuis 2009, la Société Coopérative d’Intérêt
Collectif (SCIC) La Carline. « Ce
magasin d’alimentation biologique est en effet exemplaire d’un type de
développement qui allie création
d’emploi (7 ce jour), valorisation des productions locales (70 producteurs sont
de la Biovallée de la Drôme), une gestion démocratique avec trois collèges
représentant les sept salariés, les usagers soit 1000 familles et les 240
producteurs » explique Philippe Méjean, président de La Carline. « Fondé
en septembre1989 par Jean-Pierre Galle et Bernard Collignon, comme simple local de redistribution d’achat de
céréales en gros, par plusieurs familles dioises. Pendant trois ans Jean Pierre et Bernard tiendront une permanence le vendredi soir et samedi matin dans un petit local prêté par la Coopérative d'approvisionnement, place des aires de battage (actuel Théâtre). L’épicerie éthique et de
qualité embauchera en 2004, son premier salarié Roger Gaillard…On connaît la
suite avec, à ce jour, un chiffre d’affaire d’un million d’euros » :
un chalenge pour le nouveau directeur Florent Dunoyer, là depuis dix semaines,
et qui maîtrise déjà l’histoire et la
vision de cette expérience riche de l’économie sociale et solidaire : «
Surtout que le local étonne par sa simplicité (fait maison), son absence de
parking et ses faibles linéaires ». « Le magasin a pour objectif
désormais de valoriser les producteurs locaux en le faisant passer de 25% à 50%
à terme, de privilégier les filières équitables pour les produits exotiques
chers et penser à toutes les bourses, un compromis difficile" explique le nouveau directeur.
Georges Roussel a rappelé « le travail de sensibilisation et d’information sur l’agriculture et l’alimentation bio effectué par Ecologie au Quotidien que la Carline a porté pendant 4 ans, comme un de ces axes pédagogiques ». Une visite qui pour nos amis italiens prend tous son sens car ils veulent faire connaître leurs produits en Drôme et approvisionner leur magasin de Rome en produits drômois. « Un partenariat est en train de naître pour des territoires qui veulent coopérer afin de sauver leurs agriculteurs et la santé de nos concitoyens » conclut Salvatore Basile du Cilento.
Georges Roussel a rappelé « le travail de sensibilisation et d’information sur l’agriculture et l’alimentation bio effectué par Ecologie au Quotidien que la Carline a porté pendant 4 ans, comme un de ces axes pédagogiques ». Une visite qui pour nos amis italiens prend tous son sens car ils veulent faire connaître leurs produits en Drôme et approvisionner leur magasin de Rome en produits drômois. « Un partenariat est en train de naître pour des territoires qui veulent coopérer afin de sauver leurs agriculteurs et la santé de nos concitoyens » conclut Salvatore Basile du Cilento.
Veyret Claude
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