Plusieurs organisations agricoles archi-réactionnaires, dont la FNSEA et des Chambres d'agriculture, demandent au gouvernement de sortir le loup des espèces protégées qui menace, selon eux, le pastoralisme et l'élevage de plein air en France.
Alors que les troupeaux sont descendus des alpages…
La FNSEA, les Jeunes
Agriculteurs, l'Assemblée permanente des Chambres d'agriculture (APCA) et la
Fédération nationale ovine (FNO) «demandent aux ministres de l’Écologie et de
l’Agriculture d’ouvrir le dossier du statut du loup afin qu’il soit rapidement
sorti des espèces protégées, tant dans le cadre de la convention de Berne que
de la directive habitat de l’Union européenne», écrivent-ils dans un communiqué
publié mardi. Chose impossible puisqu’il s’agit de Traité Européen ou
Internationaux.
Ils exigent ( ben voyons,
la démocratie on s’en fou !) en outre «de l’État qu’il mette tout en œuvre
pour la réalisation effective de tirs de prélèvements, avant la fin de l’année
2013, pour aller jusqu’au plafond de 24 loups, conformément à l’arrêté du 16
mai 2013». Alors que 12 sont déjà morts, tués par des chasseurs en toute
illégalité.
«Ces tirs doivent être
effectifs; y compris pendant la période d’enneigement; y compris dans les cœurs
de parcs nationaux qui sont aujourd’hui des lieux de non droit en matière de
régulation des prédateurs», poursuivent-ils. La notion de Parc Naturel leur
échappe totalement, ainsi que l’opinion de 80% des français favorable à la
préservation de la Biodiversité et du loup. Ce fanatisme individualiste et
égotique ne sont plus passager, mais une réelle maladie professionnelle.
«Il faut sécuriser
juridiquement ces prélèvements, notamment dans le cas où ils sont réalisés avec
le concours des chasseurs dans le cadre de battues encadrées», selon ces
organisations, qui dénoncent le «flou juridique» entourant les arrêtés préfectoraux
illégaux pris dans les quelques départements concernés.
Les ministères de
l’Écologie et de l'Agriculture ont présenté en février un plan loup, qui
encadre la protection de cet animal protégé, mais prévoit les conditions
permettant d'en abattre dans certaines zones en cas de menaces avérées pour les
troupeaux. Très encadré.
L'un des arrêtés fixe à 24
le nombre maximum des loups, dont l'abattage pourra être autorisé à 24 pour la
période 2013-2014, contre 11 pour 2012-2013. Entre 2008 et 2012, seulement sept
loups ont été tués.
Revenu naturellement au
début des années 1990 dans les Alpes, le loup est en croissance en France (il y
en a 250 aujourd'hui, fin 2013), d'où une augmentation des attaques sur les
troupeaux d'ovidés (5.848 bêtes tuées en 2012, contre 4.920 en 2011 et 2.680 en
2008). Alors que les chiens divagants ou laissés sans surveillance sont
responsables de 200 000 bêtes tuées. Mais là aucune levée de bouclier. Le
pactole n’est pas aussi juteux, et surtout les fautifs courent toujours…
AgencePresseLibertad (APL)
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