Lancer des alertes pour la Liberté (retour 200 ans
en arrière ?)
L’espionnage pratiqué à
une échelle planétaire par les services secrets américains produit un peu
d’agitation. Mais sans remuer la vase. Ce qui n’est qu’à moitié étonnant. Oh,
pour la forme, il a été transmis à Barack Obama que ce n’est pas bien de mettre
Angela Merkel (1) sur écoute. Vu la gravité de l’attaque, on aurait pu
s’attendre à des réactions autrement plus musclées. Cette léthargie est
inquiétante. Elle indique que les Etats espionnés de la sorte sont prêts à s’en
accommoder.
Y compris la France d’ailleurs, que l’on n’a guère entendu François Hollande dans cette affaire, alors qu’elle a des liens historiques avec ces grandes oreilles. Mais tout cela est-t-il classé secret défense suite aux révélations d’Edward Snowden ( photo), le lanceur d’alerte ayant permis de mettre un peu en lumière ces pratiques dignes d’un Etat totalitaire.
C’est sans doute que les nations européennes procèdent de manière similaire. Le respect de la vie privée n’est pas une priorité ni pour les Etats du Vieux Continent, ni pour l’Union européenne.
Y compris la France d’ailleurs, que l’on n’a guère entendu François Hollande dans cette affaire, alors qu’elle a des liens historiques avec ces grandes oreilles. Mais tout cela est-t-il classé secret défense suite aux révélations d’Edward Snowden ( photo), le lanceur d’alerte ayant permis de mettre un peu en lumière ces pratiques dignes d’un Etat totalitaire.
C’est sans doute que les nations européennes procèdent de manière similaire. Le respect de la vie privée n’est pas une priorité ni pour les Etats du Vieux Continent, ni pour l’Union européenne.
Il est ainsi pour le moins
étonnant que Bruxelles n’en fasse pas une. D’autant plus que ces écoutes
servent aussi à alimenter une guerre économique de plus en plus acharnée entre
les grands acteurs du monde capitaliste.
Les moteurs de recherche, les ordinateurs, les logiciels d’exploitation, les réseaux sociaux sont sous contrôle étasunien. Ce dernier s’est ménagé de très commodes brèches pour pouvoir fouiner où bon lui semble, sans s’encombrer de longues et pénibles procédures d’autorisation.
Comment répliquer? Par exemple en mettant déjà à disposition du citoyen des logiciels d’exploitation open source permettant un contrôle démocratique quant à leur sécurité. Et des moteurs de recherche ou des réseaux sociaux non mûs par des considérations mercantiles. Ou encore, en ne bradant pas le service public des télécommunications, ce qui met les nouveaux opérateurs privatisés à la merci de pressions plus ou moins amicales de leurs partenaires liés au conglomérat militaro-industriel. Et surtout, en faisant preuve d’un peu de courage politique pour défendre des valeurs démocratiques fondamentales. Révélateur de cette perte de repères, le fait qu’Edward Snowden doive se cacher en Russie, une contrée pas particulièrement riante en matière de libertés.
Les moteurs de recherche, les ordinateurs, les logiciels d’exploitation, les réseaux sociaux sont sous contrôle étasunien. Ce dernier s’est ménagé de très commodes brèches pour pouvoir fouiner où bon lui semble, sans s’encombrer de longues et pénibles procédures d’autorisation.
Comment répliquer? Par exemple en mettant déjà à disposition du citoyen des logiciels d’exploitation open source permettant un contrôle démocratique quant à leur sécurité. Et des moteurs de recherche ou des réseaux sociaux non mûs par des considérations mercantiles. Ou encore, en ne bradant pas le service public des télécommunications, ce qui met les nouveaux opérateurs privatisés à la merci de pressions plus ou moins amicales de leurs partenaires liés au conglomérat militaro-industriel. Et surtout, en faisant preuve d’un peu de courage politique pour défendre des valeurs démocratiques fondamentales. Révélateur de cette perte de repères, le fait qu’Edward Snowden doive se cacher en Russie, une contrée pas particulièrement riante en matière de libertés.
«Débranchez Big Brother»: manifestation contre la
NSA à Washington.
«Stoppez l’espionnage de
masse» : quelques milliers de manifestants se sont rassemblés à Washington
pour exiger une nouvelle loi réformant les programmes de surveillance de la
NSA, jugés attentatoires à la vie privée.
Douze ans jour pour jour
après l’adoption du Patriot Act, voté dans la foulée du 11-Septembre pour
élargir les compétences des services de renseignement dans le domaine de la
surveillance des communications, quelque 4.500 personnes selon les
organisateurs ont manifesté sous les fenêtres du Capitole, siège du Congrès
américain, pour demander la fin de «l’espionnage américain» et des «mensonges».
Arborant des calicots
turquoise sur lesquels on pouvait lire «Arrêtez de nous surveiller», les
manifestants ont remis au Congrès une pétition signée sur internet par plus de
575.000 personnes et exigeant que les parlementaires «révèlent toute l’étendue
des programmes d’espionnage de la NSA», chargée des interceptions des
communications.
L’agence de sécurité
nationale est sous le feu des critiques depuis cet été à la suite des
révélations de son ancien consultant Edward Snowden sur les programmes de
surveillance d’internet et des métadonnées téléphoniques de millions
d’Américains ainsi que des ressortissants et dirigeants de pays alliés, dont la
France et l’Allemagne.
«Ce ne sont pas seulement
des Américains qui sont pris dans ce filet. Nous devons résister au nom du
reste du monde également», a lancé depuis la tribune Craig Aaron, président de
Free Press, l’un des organisateurs. Selon lui, «il ne s’agit pas d’une question
de droite ou de gauche, mais de bien et de mal».
«Maintenant nous voulons des actes»
«Pour la première fois
(depuis le début de cette polémique, ndlr), nous voyons les gens se rassembler
pour défendre leur vie privée», se réjouit Trevor Timm, 28 ans, membre de
l’Electronic Frontier Foundation (EFF), l’une des quelque 100 organisations
rassemblée dans une coalition hétéroclite créée afin de faire pression sur le
Congrès.
Face au scandale, le
président Barack Obama a annoncé en août une série de mesures pour assurer plus
de transparence dans les programmes de surveillance, notamment la collecte des
métadonnées téléphoniques, celui qui choque le plus les Américains.
«Obama (2) a dit beaucoup
de choses, maintenant nous voulons voir des actes», prévient le jeune militant
vêtu d’un T-Shirt sur lequel on peut lire: «Stop watching us» --«Arrêtez de
nous surveiller». A quelques mètres de lui, un autre brandissait une pancarte
figurant un ordinateur sur lequel était inscrit «Débranchez Big Brother».
De nouvelles auditions au
Congrès sur les programmes de surveillance doivent avoir lieu dans les semaines
à venir et plusieurs projets de loi sont en cours d’élaboration pour amender le
système.
«Aujourd’hui, aucun appel
téléphonique en Amérique n’est passé sans laisser une trace à la NSA.
Aujourd’hui, aucune transaction sur internet n’entre ou ne sort d’Amérique sans
passer par les mains de la NSA. Nos représentants au Congrès nous disent que ce
n’est pas de la surveillance. Ils ont tort», a de son côté déclaré Edward
Snowden dans un message adressé aux manifestants --majoritairement âgés d’une
vingtaine d’années-- et publié dès jeudi sur internet.
Nombre d’entre eux ont
rendu hommage à l’ex-consultant de la NSA, aujourd’hui réfugié en Russie, en
brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire «Thank you Edward
Snowden».
Ligue des Droits de l'Homme
Section du Diois
Chastel, 26150 Die
chateauravel@gmail.com
1- Angela Merkel veut un
accord de «non-espionnage»
La polémique ne finit pas
d’enfler suite à l’écoute présumée du téléphone portable d’Angela Merkel, et de
35 autres dirigeants de la planète, par les services secrets américains. Les
dirigeants européens n’ont pour l’instant pris aucune mesure de rétorsion mais
ont demandé d’établir « un code de bonne conduite ».
2- Le scandale de
l’espionnage accule, un peu, le président Barack Obama
Les Etats-Unis se rendent
compte de l’ampleur prise par les différents scandales d’espionnage. Le
président américain aurait été tenu à l’écart des pratiques de la NSA.
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