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mardi 18 mars 2014

Drôme : Familles à alimentation positive...



Un accompagnement sain, équilibré et bio !
Clôture et bilan du Défi des familles à alimentation positive, jeudi soir au Conseil général, en présence par Patrick Royannez, conseiller général, Alain Chabrolle, conseiller régional et François Sausse, porte-parole d’Agribiodrôme. Commencé en mars 2013, et financé par la Région Rhône Alpes et le Conseil général de la Drôme, ce défi, animé par Corabio (coordination Rhône Alpes de l’agriculture bio) et Agribiodrôme (association des producteurs bio de la Drôme) a permis à 20 foyers, répartis en 2 équipes, Valence/Fontbarlettes et Bourg les Valence, d’augmenter leur alimentation en produits bio, sans augmenter leur budget. C’est l’équipe de Fontbarlettes qui a gagné, mais les participants ont tous reçu une gamme de produits bio de la région.
Ce défi a été ponctué de plusieurs points forts : rencontre avec un diététicien nutritionniste, visite d’une ferme bio et d’un jardin d’insertion, un atelier de jardinage et des cours de cuisine. C’est ainsi que 60 % des familles ont utilisé des repas à base de céréales. Toutes ont appris à cuisiner les légumineuses, ce qui leur a fait diminuer la consommation de protéines animales. Anne-Laure qui n’avait pas l’habitude de manger bio a déclaré : « j’ai appris plein de choses et les enfants ont vu comment poussaient les légumes ». Michèle a beaucoup jardiné grâce aux conseils reçus « j’ai encore chez moi, une jardinière avec du persil !  »
À la clé, des agriculteurs en plus !
Claire Lecouteux (de Corabio) a défini les objectifs de ce défi : « faire bénéficier chaque famille d’un accompagnement gratuit vers une alimentation saine, équilibrée, bio et locale et montrer que consommer des produits bio est accessible financièrement, à travers une maîtrise astucieuse de son budget, tout en se faisant plaisir ». François Sausse parle « d’une agriculture à taille humaine, respectueuse de l’environnement, qui permet à des gens de vivre sur des petites surfaces, en produisant des bons produits. On a besoin de la reconnaissance des consommateurs qui ont une grande attente du bio ». Pour Alain Chabrolle, initiateur de ce défi, « même si s’est modeste au départ, plus il y aura de familles engagées dans ce mode de consommation, plus on pourra installer des agriculteurs ».
Pour les participants, ce défi a permis de créer du lien social, de la convivialité, d’avoir une information sur la qualité nutritionnelle des produits, une prise de conscience sur l’agriculture bio, la découverte de produits bio à moindre coût et des circuits de vente, l’évolution des habitudes d’achats et de consommation. Il a aussi permis d’apprendre des recettes de cuisine, d’avoir envie de cuisiner et d’analyser son budget alimentaire. Toutefois, les trois relevés d’achats, sur deux semaines, qu’ils ont dû fournir pendant ce défi, a paru un peu difficile et contraignant.
Dominique Guilloud-Tanis (CLP)
Grâce au défi, 75 % des foyers pensent avoir augmenté leur consommation de produits alimentaires bio, dont 42 % en bio Rhônalpin. Entre le démarrage et la fin du défi, les achats de produits bio sont passés de 24 % à 33 % et l’approvisionnement bio, via les circuits courts est passé de 46 % à 54 %. Plutôt satisfaites, 83 % des familles conseilleraient à leurs amis d’y participer.

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