Des militants de
Greenpeace ont déployé une banderole «Stop risking Europe» près du dôme du
réacteur n°1 de la centrale de Greenpeace | Photo Greenpeace.
Mardi matin, les
gendarmes ont interpellé une vingtaine de militants écologistes entrés dans le
site de la centrale nucléaire de Fessenheim en Alsace. Selon le ministère
de l'intérieur, une quinzaine d'autres se trouve toujours sur le toit du
bâtiment réacteur mais «à aucun moment l'intégrité de la centrale n'a été
menacée» et «la riposte des gendarmes a donc été adaptée pour les interpeller
dans les conditions maximales de sécurité».
Vers 5h30 mardi matin, une
cinquantaine de militants de Greenpeace, venus de France, d'Allemagne, des
Pays-Bas, de Belgique, d'Italie ou de Pologne «manifestent et occupent
Fessenheim», la plus vieille centrale française. Ils dénoncent le
risque que fait courir le nucléaire français à l’Europe entière, et entendent
rappeler au gouvernement français, qui a programmé la fermeture de la centrale
alsacienne, «l’impérative nécessité d’une vraie transition
énergétique en France».
Les militants de Greenpeace, organisation passée maître dans ce type d'opération coup de poing, ont déployé une banderole sur laquelle on peut lire «Stop risking Europe» («Cessez de mettre l’Europe en danger») à côté du dôme du réacteur n°1 sur lequel se trouve une demi-douzaine de militants. D’autres militants seraient sur la piscine de ce même réacteur.
Les militants de Greenpeace, organisation passée maître dans ce type d'opération coup de poing, ont déployé une banderole sur laquelle on peut lire «Stop risking Europe» («Cessez de mettre l’Europe en danger») à côté du dôme du réacteur n°1 sur lequel se trouve une demi-douzaine de militants. D’autres militants seraient sur la piscine de ce même réacteur.
151 réacteurs en Europe, 66 ont plus de 30 ans et
7 ont été mis en service plus de 40 ans. @fhollande il faut AGIR http://bit.ly/1gIkiTK
Deux jours avant le sommet
des chefs d’Etats européens consacré ce jeudi 20 mars à l’avenir de
l’énergie en Europe, les militants de Greenpeace demandent à François
Hollande et Angela Merkel d’engager leur pays et l’Europe entière dans une
vraie transition énergétique, débarrassée du risque nucléaire et basée sur les
renouvelables.
Selon Greenpeace, «les réacteurs de la centrale de Fessenheim ont 37 ans. Fessenheim est située à proximité des frontières suisse et allemande, dans une zone exposée aux risques sismiques et d’inondation, et connaît de sérieux problème de sûreté. Plus de 7 millions de personnes vivent à moins de 100 km et seraient affectées en cas d’accident majeur.»
La doyenne des centrales françaises
« La centrale de Fessenheim est un symbole, explique un porte-parole de l'organisation. Sa fermeture annoncée ne doit être que le début d’une série de nombreuses fermetures de réacteurs en Europe pour limiter les risques, accidentels et financiers, liés au vieillissement et pour enfin lancer la transition énergétique. »
La centrale de Fessenheim est la doyenne des centrales françaises. En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim, exploitée par Electricité de France (EDF), est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016.
Selon Greenpeace, «les réacteurs de la centrale de Fessenheim ont 37 ans. Fessenheim est située à proximité des frontières suisse et allemande, dans une zone exposée aux risques sismiques et d’inondation, et connaît de sérieux problème de sûreté. Plus de 7 millions de personnes vivent à moins de 100 km et seraient affectées en cas d’accident majeur.»
La doyenne des centrales françaises
« La centrale de Fessenheim est un symbole, explique un porte-parole de l'organisation. Sa fermeture annoncée ne doit être que le début d’une série de nombreuses fermetures de réacteurs en Europe pour limiter les risques, accidentels et financiers, liés au vieillissement et pour enfin lancer la transition énergétique. »
La centrale de Fessenheim est la doyenne des centrales françaises. En service depuis 1977 et dotée de 2 réacteurs d'une puissance de 900 mégawatts chacun, Fessenheim, exploitée par Electricité de France (EDF), est la seule des 19 centrales françaises dont la fermeture a été annoncée par le président François Hollande, pour fin 2016.
LeParisien.fr
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