VALENCE De (fausses) pastilles d’iode pour
sensibiliser contre le danger d'un accident atomique prévisible en Vallée du Rhône.
Hier, à la mi-journée, un
“Die in” était organisé place Porte-Neuve à Valence.
“Sortir du nucléaire” et Greenpeace organisaient
hier une journée anti-nucléaire. «Mobilisons-nous
avant la catastrophe » répétaient hier les membres de “Sortir du nucléaire” et
de Greenpeace. Intitulée “De Tchernobyl à Fukushima”, la journée anti-nucléaire
organisée hier à Valence a été l’occasion de sensibiliser la population autour
des risques dus au nucléaire, à ses centrales et aux transports des déchets.
Dès 9 heures, une
déambulation festive dans les rues du centre-ville permettait d’aller au
contact des passants. Temps fort à la mi-journée place Porte-Neuve avec le “Die
-in” où une cinquantaine de personnes se sont couchées au sol, symbolisant les
victimes des deux catastrophes nucléaires. Dans leurs combinaisons jaunes et
équipés de masques de protection, des membres de Greenpeace ont distribué de
fausses pastilles d’iode... Il s’agissait en fait de bonbons à la menthe !
Cette journée du 29 mars,
entre les dates des deux catastrophes nucléaires, se poursuivait par des
ateliers/débats, un spectacle de théâtre (“L’Impossible procès”) et la
projection du film “Welcome to Fukushima” en présence du réalisateur Alain de
Halleux.
« Les Valentinois et les Français en général ne
sont pas informés des dangers. En cas d’accident, les réponses ne seront pas à
la hauteur », insistent les anti-nucléaires. Qui prônent la fermeture des
centrales de Tricastin et du Bugey (dans l’Ain). Ces centrales, étant parmi les
trois centrales les plus âgées de France après Fessenheim en Alsace. Et de
lancer : « Attention,
en France, le nucléaire
nous menace partout ».
F.F.
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