MUNICIPALES Grenoble : Safar (PS) se maintient, il
y aura une quadrangulaire ! Eric Piolle et Jérôme Safar ne sont donc pas
parvenus à un accord.
Les discussions ont duré,
longtemps, une éternité. Dans la nuit ? Dans la nuit aussi. Avec des pour
et des contre, parce que ceci, oui mais parce que cela. Et ce matin,
le téléphone sonnait encore beaucoup. Et ça discutait encore, donc,
avec notamment un tête à tête dit "de la dernière chance" entre
les deux candidats. Fusion? Pas fusion ?
Le candidat socialiste Jérôme Safar (25,31%), devancé dimanche au premier tour des municipales à Grenoble par Eric Piolle (29,41%), a finalement décidé... de se maintenir, rejetant la main tendue par l'écologiste. "C'est un risque que je prends mais les valeurs et les idées sont au-dessus de tout."
Il y aura donc quatre candidats en lice dimanche à Grenoble : Eric Piolle, Jérôme Safar, Matthieu Chamussy (UMP/UDI, 20,86%) et Mireille d'Ornano (FN, 12,56%).
Le candidat socialiste Jérôme Safar (25,31%), devancé dimanche au premier tour des municipales à Grenoble par Eric Piolle (29,41%), a finalement décidé... de se maintenir, rejetant la main tendue par l'écologiste. "C'est un risque que je prends mais les valeurs et les idées sont au-dessus de tout."
Il y aura donc quatre candidats en lice dimanche à Grenoble : Eric Piolle, Jérôme Safar, Matthieu Chamussy (UMP/UDI, 20,86%) et Mireille d'Ornano (FN, 12,56%).
"Je prends
aujourd’hui la responsabilité et la décision de maintenir la liste que je
conduis, avec l’objectif clair de gagner pour l’avenir de notre
territoire", a déclaré Jérôme Safar.
"La déception d’un
homme seul, Jérôme Safar, ne doit pas remettre en cause l’intérêt collectif.
C’est l’avenir des Grenobloises et Grenoblois qui est en jeu", a commenté
la liste d’Eric Piolle dans un communiqué, en appelant "les démocrates,
les républicains, les électeurs socialistes et de gauche, tous ceux qui veulent
préparer l’avenir" à voter pour elle.
Municipales, Grenoble voit la vie
en Vert
Ayant devancé la liste PS,
le candidat d’Europe Écologie-Les Verts paraît bien parti pour faire de
Grenoble la plus grande ville jamais gérée par un maire écologiste.
C’est une surprise et même
un coup de tonnerre : le successeur de
Michel Destot, qui passait la main après trois mandats, ne devrait pas être
socialiste. Le sort de la ville s’est largement joué au premier tour. Avec
29,41 % des voix, l’écologiste Éric Piolle, à la tête d’une liste d’union
avec le Front de gauche et d’autres forces alternatives, a devancé le favori
socialiste, Jérôme Safar (25,31 %).
Ravis de cette
démonstration de force, les écologistes se disaient persuadés de bénéficier
d’une fusion avec leur concurrent socialiste, lundi 24 mars. « Personne ne
comprendrait qu’un accord ne puisse pas être trouvé dans la seule ville
importante où les écologistes sont arrivés en tête. Et vu le climat général,
tout le monde à intérêt à y mettre du sien pour que les reports soient
bons », insiste David Cormand, responsable des élections à Europe
Écologie-Les Verts (EELV).
Selon les premiers échos,
les négociations se passaient d’ailleurs dans un climat plutôt apaisé après une
campagne pourtant émaillée d’escarmouches. « En fait, les socialistes sont
assommés », confie un écologiste. Pour rendre la fusion moins amère, les
vainqueurs du jour assuraient d’ailleurs être prêts à accorder aux vaincus une
place proportionnelle à leur score. « Nous leur proposons de construire
avec nous une liste commune qui est le reflet du choix que les électeurs ont
fait », assurait ainsi Éric Piolle. Ce qui reviendrait à dire qu’en
cas de victoire, les élus socialistes seraient indispensables pour constituer
une majorité au conseil municipal.
Si l’entente cordiale
s’achève comme attendu par la fusion des listes à gauche, le second tour se
transformera en une triangulaire mathématiquement facile face l’UMP Matthieu
Chamussy (20,86 % au premier tour) et le FN (12,56 % des voix). En
cas de victoire, Éric Piolle deviendrait alors le maire de la seizième ville
française et de ses 157 000 habitants. La plus belle prise jamais réalisée
par un élu écologiste. Loin devant Montreuil (Seine-Saint-Denis) et ses
103 000 habitants, que Dominique Voynet a administrée entre 2008 et 2014.
MATHIEU CASTAGNET
L'écologiste Éric Piolle, arrivé
en tête au premier tour des municipales à Grenoble, a proposé lundi 24 mars au
candidat socialiste Jérôme Safar de le rejoindre dans une liste commune,
"reflet du choix des électeurs
Nota : Sa liste
"Grenoble une ville pour tous" s'étant placée en première place au
premier des élections, Eric Piolle tend ce lundi à nouveau la main au PS pour
un grand rassemblement dans l'optique du second tour... Un rassemblement à la
proportionnelle des scores obtenus.
La liste arrivée en tête
au premier tour des municipales - "Grenoble une ville pour tous"
(29,41%) - a été la première à s'exprimer ce lundi. L'écologiste Eric
Piolle a en effet à nouveau tendu la main au PS
(25,31%) pour un grand rassemblement, "à l'image de la
diversité de la gauche grenobloise" dans l'optique du second tour...
Un grand rassemblement "qui réparera tout ce qui a été cassé, qui refera société, qui redonnera de l'espérance et de la confiance en la politique et qui oeuvrera pour que chaque Grenoblois puisse vivre dans la dignité".
Une première rencontre a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi entre les deux équipes à l'issue de laquelle a été proposée au PS une répartition à la proportionnelle pour la composition de cette éventuelle liste de second tour, c'est à dire "en respectant le poids réel des électeurs socialistes que nous respectons". Le socialiste n’accepte pas la fusion et est toujours arc-bouté sur le pouvoir. Jusqu’à faire perdre la Gauche…Tiens ! Tiens ! On connaît aussi cette Gôche à Die.
Un grand rassemblement "qui réparera tout ce qui a été cassé, qui refera société, qui redonnera de l'espérance et de la confiance en la politique et qui oeuvrera pour que chaque Grenoblois puisse vivre dans la dignité".
Une première rencontre a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi entre les deux équipes à l'issue de laquelle a été proposée au PS une répartition à la proportionnelle pour la composition de cette éventuelle liste de second tour, c'est à dire "en respectant le poids réel des électeurs socialistes que nous respectons". Le socialiste n’accepte pas la fusion et est toujours arc-bouté sur le pouvoir. Jusqu’à faire perdre la Gauche…Tiens ! Tiens ! On connaît aussi cette Gôche à Die.
MCD
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