Nous partageons avec la forêt une histoire commune
vieille de plusieurs milliers d’années et nous voguons sur le même navire.
Depuis dix mille ans, la
forêt nous a nourris, chauffés, protégés. Elle continue à nous fournir en
oxygène, à stocker le carbone, à épurer les eaux, entretenir nos nappes
phréatiques, à amortir les extrêmes climatiques, et tant de choses encore.
Mais la forêt est bien
loin de n’être qu’un simple regroupement d’arbres. Depuis des millénaires, elle
est une fabuleuse source d’émotion et d’inspiration. Elle a nourri nos rêves,
nos contes et nos légendes, elle a été le terrain des jeux de notre
enfance.
Depuis toujours, nous
tissons une communauté de relations plus nombreuses et denses avec la forêt,
ses arbres et ses animaux. Le biologiste canadien David Suzuki, grand
spécialiste de la forêt, a souhaité une nouvelle déclaration universelle :
non plus une déclaration d’indépendance comme il y en a tant, mais la
déclaration d’interdépendance de tous les vivants.
Quelle forêt voulons-nous ?
Tout dépend des hommes que nous souhaitons être. C’est dans la forêt que tout a
commencé, et c’est dans la forêt que se joue l’avenir de l’homme.
Jacques PERRIN Parrain de la Journée internationale
des forêts
Suite à l’Année
Internationale des Forêts en 2011, l’Organisation des Nations Unies a souhaité
instaurer une journée mettant les forêts à l’honneur : le 21 Mars est
ainsi devenu la Journée internationale des forêts. (Photo : rêve d'élu)
Partout dans le monde sont
organisés des événements pour valoriser, protéger et fêter les forêts.
L’arbre et la forêt sont
un magnifique symbole du développement durable et permettent de nombreuses
actions en faveur de l’éducation à l’environnement.
La forêt est partagée par
de multiples acteurs pour de multiples usages : elle a une fonction économique
importante (source de plus de 425 000 emplois en France), une fonction sociale
majeure (loisirs, culture, sport, art) ainsi qu’une fonction écologique
essentielle (production d’oxygène, épuration de l’air et de l’eau,
stabilisation des sols, séquestration du CO2, et abri d’une biodiversité très
riche).
Découvrez les initiatives internationales :
http://www.fao.org/forestry/international-day-of-forests/fr/
http://www.fao.org/forestry/international-day-of-forests/fr/
Jusqu’à aujourd’hui, un
événement tel que la Journée internationale des forêts était absent du paysage
français. Pourtant, la France est le 3ème pays le plus boisé de l’Union
Européenne et possède un patrimoine forestier considérable et parfois méconnu.
A partir de 2014, la
France aura sa Journée internationale des forêts !
Du 14 au 21 Mars 2014, des centaines de manifestations auront lieu
partout en France pour vous faire découvrir les différentes facettes et les
richesses de l’arbre et de la forêt.
Vous pouvez participer à la Journée internationale des forêts en organisant une manifestation, même modeste, ou bien en participant aux événements organisés près de chez vous.
Vous pouvez participer à la Journée internationale des forêts en organisant une manifestation, même modeste, ou bien en participant aux événements organisés près de chez vous.
Pour créer votre événement, cliquez ici.
Pour découvrir le programme des manifestations, cliquez
ici.
L’Assemblée générale des
Nations Unies a proclamé le 21 mars comme Journée internationale des forêts.
Cette Journée célébrera tous les types de forêts et d’arbres hors forêt et
augmentera la prise de conscience sur leur importance. À l’occasion de chaque
Journée internationale des forêts, les pays seront encouragés à entreprendre
des efforts aux niveaux local, national et international afin d’organiser des
activités impliquant les forêts et les arbres, telles que des campagnes de
plantation d'arbres. Cliquez ici
pour le texte intégral de la UN
Résolution .
Les forêts et les arbres nous soutiennent et nous protègent, fournissant de
l'air et de l'eau propres, sauvegardant la biodiversité et agissant comme
tampon contre le changement climatique. Pour de nombreuses personnes elles
offrent aussi des aliments, un abri et des emplois. C'est à nous de soutenir et
de protéger à notre tour nos forêts -- notre avenir est en jeu. Joignez-vous à
la FAO pour célébrer la Journée internationale des forêts le 21 mars.
Nous avons également développé des affiches et des bannières Web utilisant le logo de la Journée
internationale des forêts pour votre usage. Et n'hésitez pas à partager la
vidéo et répandre le message.
Actualités
Dans l’imaginaire
collectif, la forêt apparaît comme un espace naturel relativement préservé.
Mais l’homme a modifié profondément et durablement la dynamique naturelle de
ces espaces depuis le Néolithique. Sans son action, la quasi-totalité du
territoire hexagonal serait couvert de forêts.
Les forêts, éléments-clé du fonctionnement de notre
planète et des sociétés humaines
Les forêts sont des réservoirs de
biodiversité
A l’échelle mondiale,
elles représentent la source d’habitat de près de 65% des espèces terrestres
recensées. Sur le territoire français, la richesse biologique de ces espaces
reste méconnue, éclipsée par les menaces qui pèsent sur les forêts tropicales
d’Amazonie ou d’Indonésie. Mais la biodiversité des forêts françaises n’est pas
pour autant hors de danger.
Les forêts contribuent à la régulation climatique
Les forêts contribuent à la régulation climatique
Les arbres stockent le
carbone puisé dans l’atmosphère dans le bois qu’ils produisent et dans les
sols. Ce stockage est assuré sur le long terme. Ainsi, les forêts limitent la
concentration des gaz à effet de serre dans l’atmosphère. En parallèle, les
végétaux rejettent de l’oxygène et contribuent à l’épuration des polluants
atmosphériques produits par l’activité humaine. Ce rôle de puits de carbone et
d’épurateur climatique est le fruit d’un fragile équilibre.
Consulter nos pages sur forêt et climat et sur la biomasse forestière
Consulter nos pages sur forêt et climat et sur la biomasse forestière
Les forêts participent au
bon fonctionnement du cycle de l’eau et au maintien de la qualité des sols
Grâce à
l’évapotranspiration, les arbres contribuent à la régulation de l’eau
atmosphérique en restituant à l’atmosphère une partie de l’eau puisée dans le
sol. Par le couvert qu’elles assurent et leur système racinaire développé, les
forêts limitent le ruissellement des eaux de pluie, un des facteurs de
l’érosion et de l’appauvrissement des sols. Elles limitent également le
lessivage des polluants vers les nappes phréatiques et les eaux de surface,
contribuant ainsi à leur qualité.
Les forêts contribuent aux sociétés
humaines
D’après la FAO, près de
1,6 milliard d’êtres humains dépendent directement de la forêt pour vivre. En
France, la relation privilégiée de l’homme avec la forêt s’est atténuée avec
l’urbanisation, à l’origine de l’éloignement croissant entre les populations
humaines et la nature. Néanmoins, elle garde une place privilégiée en tant
qu’espace de détente et de loisirs, à la fois pour les citadins et les ruraux.
De plus, elle constitue un secteur économique non négligeable. Plus de 400 000
personnes sont employées par la filière forestière, soit près du double du
secteur automobile.
Consulter nos pages sur la gestion forestière et sur les forêts de montagne
Consulter nos pages sur la gestion forestière et sur les forêts de montagne
La gestion forestière durable reconnue
nécessaire
Face à ces grands enjeux,
à la fois globaux et locaux, la nécessité d’une gestion forestière durable a
été reconnue depuis le Sommet de la Terre de Rio en 1992. Elle a pour objectifs
de gérer les forêts de manière à maintenir durablement leur capacité à
satisfaire leurs fonctions écologiques, économiques et sociales à chaque
échelle territoriale.
La gestion durable des forêts ne se limite pas au territoire français, mais concerne l’ensemble des forêts de la planète. Il ne s’agit pas d’un simple débat technique entre initiés, mais d’un véritable débat sur la citoyenneté et sur la place occupée par la forêt et par les filières économiques qui en découlent dans les stratégies d’aménagement et de développement des territoires. Compte tenu des enjeux en présence, construire de véritables projets de territoire intégrant l’ensemble de ces enjeux apparaît comme une nécessité.
Consulter nos pages sur la gouvernance et les politiques forestières et sur la certification forestière
Les associations locales se mobilisent aussi pour la forêt
La gestion durable des forêts ne se limite pas au territoire français, mais concerne l’ensemble des forêts de la planète. Il ne s’agit pas d’un simple débat technique entre initiés, mais d’un véritable débat sur la citoyenneté et sur la place occupée par la forêt et par les filières économiques qui en découlent dans les stratégies d’aménagement et de développement des territoires. Compte tenu des enjeux en présence, construire de véritables projets de territoire intégrant l’ensemble de ces enjeux apparaît comme une nécessité.
Consulter nos pages sur la gouvernance et les politiques forestières et sur la certification forestière
Les associations locales se mobilisent aussi pour la forêt
En tant que fédération
nationale, FNE souhaite valoriser et promouvoir le travail réalisé par ses
associations membres et affiliées en région. Consulter nos pages d’actualité
associative
Sur fond de conflit social, la
centrale thermique de Gardanne dans les Bouches du Rhône que la société E.ON va
reconvertir en centrale à biomasse d’ici 2015, continue de cristalliser les
oppositions. France Nature Environnement a interpellé le ministre de l’Ecologie
pour lui faire part de son opposition à ce projet désastreux et en demander
l’arrêt immédiat.
Gardanne, le plus mauvais projet retenu !
A quoi sert un appel d'offre quand on retient tous les projets déposés même le plus mauvais ? Vingt réponses sont parvenues à l'appel d'offre de la Commission de Régulation de l’Energie lancé en 2010 (CRE4) pour un total de 420 MW. Classé bon dernier, le projet de la société E.ON a été malgré tout retenu, l'Etat portant l'ampleur de l'appel d'offre de 200MW à 420 MW.
« Trop gros (150MW), avec un rendement médiocre (autour de 40%), payé cher (autour de 100€ le MWh), Gardanne a tout d'une erreur majeure ! » s’étonne Maryse Arditi, responsable « Energie » de FNE.
Gardanne, pas très local ou très destructeur
« Pour commencer, durant 10 ans, près de la moitié des combustibles viendront du Canada et d'autres pays aussi lointains ! Et à partir de 2024, il faudra trouver un million de tonnes par an, dont 76% de plaquettes provenant de France. Preuve de la très grande difficulté à dénicher une telle quantité, l'approvisionnement se fera dans un rayon de 400 km, soit à peu près le tiers de la France. Que restera-t-il pour les autres projets déjà présents sur ces territoires ? » poursuit Maryse Arditi.
A l’heure où la Commission Européenne se penche sur l’élaboration d’une directive sur les critères de durabilité de la biomasse solide et du biogaz, visant en particulier les risques dus aux importations de biomasse, le modèle d’E.ON représente une contre-performance majeure pour le développement des énergies renouvelables en Europe.
Gardanne, une étude d'impact silencieuse sur un impact majeur.
L'étude d'impact est centrée exclusivement sur les impacts localisés sur le site même de la centrale et ses environs proches oubliant que les dégâts les plus importants concerneront l’exploitation irraisonnée des forêts incluses dans le bassin d’approvisionnement, ou encore l’instauration d’un déséquilibre profond et de conflits d’usage dans les diverses filières bois. L’autorité environnementale avait bien alerté le Préfet sur ces manques, mais il n’en a pas tenu compte.
Gardanne, il est encore temps d'arrêter
Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement, trop d’handicaps pour un seul projet : « nous demandons l’arrêt de ce projet de centrale dont l'impact total sera finalement très négatif, tant du point de vue de l’efficacité énergétique que des impacts environnementaux et socio-économiques pour la filière bois locale. »
Télécharger ce communiqué en format PDF.
Gardanne, le plus mauvais projet retenu !
A quoi sert un appel d'offre quand on retient tous les projets déposés même le plus mauvais ? Vingt réponses sont parvenues à l'appel d'offre de la Commission de Régulation de l’Energie lancé en 2010 (CRE4) pour un total de 420 MW. Classé bon dernier, le projet de la société E.ON a été malgré tout retenu, l'Etat portant l'ampleur de l'appel d'offre de 200MW à 420 MW.
« Trop gros (150MW), avec un rendement médiocre (autour de 40%), payé cher (autour de 100€ le MWh), Gardanne a tout d'une erreur majeure ! » s’étonne Maryse Arditi, responsable « Energie » de FNE.
Gardanne, pas très local ou très destructeur
« Pour commencer, durant 10 ans, près de la moitié des combustibles viendront du Canada et d'autres pays aussi lointains ! Et à partir de 2024, il faudra trouver un million de tonnes par an, dont 76% de plaquettes provenant de France. Preuve de la très grande difficulté à dénicher une telle quantité, l'approvisionnement se fera dans un rayon de 400 km, soit à peu près le tiers de la France. Que restera-t-il pour les autres projets déjà présents sur ces territoires ? » poursuit Maryse Arditi.
A l’heure où la Commission Européenne se penche sur l’élaboration d’une directive sur les critères de durabilité de la biomasse solide et du biogaz, visant en particulier les risques dus aux importations de biomasse, le modèle d’E.ON représente une contre-performance majeure pour le développement des énergies renouvelables en Europe.
Gardanne, une étude d'impact silencieuse sur un impact majeur.
L'étude d'impact est centrée exclusivement sur les impacts localisés sur le site même de la centrale et ses environs proches oubliant que les dégâts les plus importants concerneront l’exploitation irraisonnée des forêts incluses dans le bassin d’approvisionnement, ou encore l’instauration d’un déséquilibre profond et de conflits d’usage dans les diverses filières bois. L’autorité environnementale avait bien alerté le Préfet sur ces manques, mais il n’en a pas tenu compte.
Gardanne, il est encore temps d'arrêter
Pour Bruno Genty, président de France Nature Environnement, trop d’handicaps pour un seul projet : « nous demandons l’arrêt de ce projet de centrale dont l'impact total sera finalement très négatif, tant du point de vue de l’efficacité énergétique que des impacts environnementaux et socio-économiques pour la filière bois locale. »
Télécharger ce communiqué en format PDF.
France Nature Environnement
81-83 bd de Port Royal - 75 013 Paris
Directeur de publication : Bruno Genty
Rédactrice en chef : Bénédicte de Badereau
Directeur de publication : Bruno Genty
Rédactrice en chef : Bénédicte de Badereau
Une association créée en
1968, reconnue d'intérêt public depuis 1976, indépendante de tout pouvoir
politique, économique ou religieux
1 mouvement
1 fédération d'associations nationales et territoriales présentes dans toutes les régions françaises
3000 associations
850 000 adhérents
1 équipe nationale, 120 bénévoles impliqués au niveau national, 45 salariés
100 affaires suivies par le réseau juridique en 2012, 40 nouvelles actions contentieuses
Près de 150 consultations juridiques délivrées à nos associations membres
Des militants présents dans plus de 200 instances nationales de concertation
1 mouvement
1 fédération d'associations nationales et territoriales présentes dans toutes les régions françaises
3000 associations
850 000 adhérents
1 équipe nationale, 120 bénévoles impliqués au niveau national, 45 salariés
100 affaires suivies par le réseau juridique en 2012, 40 nouvelles actions contentieuses
Près de 150 consultations juridiques délivrées à nos associations membres
Des militants présents dans plus de 200 instances nationales de concertation
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