Nous aurions imaginé que
le Conseiller Général de Die, qui fut en son temps membre d’un collectif vélo,
aurait en temps qu’élu dans une majorité départementale, facilité la création
de pistes cyclables en site propre comme le demande depuis des années les habitantes
et les habitants…Il n’en fut rien, en deux ans de mandature, pas un mètre de
pistes cyclables en site propre n’a été réalisé dans le Diois, ni à
l’élargissement du Plot en allant à Pont de Quart, ni la bretelle reliant la
départementale à la route de
Ponet-Saint-Auban. Pire en Conseil Municipal (pour une participation de la
ville de Die) cet élu ne s’est pas opposé aux Giratoires, du Conseil Général de
la Drôme, qui permettront le contournement de Die. Nous savons bien que les
promesses n’engagent que ceux qui les croient.
Par contre contrairement aux lièvres, nous ne perdons pas la mémoire en
courant…Al.Id.
Au bonheur des cyclistes
Le plan vélo annoncé par
le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, mercredi 5 mars, ne devrait pas
coûter un centime au contribuable. Les salariés qui utilisent chaque jour leur
vélo pour aller travailler pourraient certes bénéficier prochainement d'une «
indemnité kilométrique », à condition que leur employeur se porte volontaire
pour expérimenter ce dispositif.
Le remboursement des frais
de déplacement – 25 centimes par kilomètre pédalé – aurait pu être le
dispositif phare du catalogue de mesures destinées à développer l'usage de la
bicyclette comme moyen de déplacement. Las, le ministère des transports n'a
pour l'instant pris contact avec aucune grande entreprise susceptible de
partager le même objectif.
Le programme, baptisé «
plan d'action pour les mobilités actives », comme on appelle, dans le jargon
des spécialistes des transports, les modes de déplacement usant de la force
musculaire, comporte vingt-cinq mesures.
« TRIPLE GAIN » DU VÉLO, EN TERMES DE SANTÉ,
D'ÉCONOMIE ET D'ENVIRONNEMENT
Prises individuellement,
ces normes disparates ne sont pas forcément lisibles mais, ensemble, « elles
forment un ensemble cohérent », assure l'entourage du ministre, qui défend un «
triple gain » du vélo, en termes de santé, d'économie et d'environnement.
L'essentiel du plan
consiste à fournir aux collectivités locales, principalement les communes, une
« boîte à outils » de nature juridique leur permettant d'encourager le vélo.
Ainsi, les maires pourront limiter à leur guise, dans certaines rues, la
vitesse maximale de circulation à 30 ou 20 km/h, voire à « l'allure du pas »,
afin de signifier la priorité des piétons et vélos sur les véhicules motorisés.
Les « doubles sens
cyclables », qui autorisent les cyclistes à emprunter les sens interdits,
seront généralisés à l'ensemble des voies limitées à 30 km/h, et plus seulement
aux quartiers apaisés que sont les « zones 30 ». Les automobilistes garés sur
les pistes cyclables ou sur les espaces dévolus aux piétons seront davantage
sanctionnés.
LE PLAN NE FORMALISE « NI
BUDGET NI ÉCHÉANCIER »
L'Etat entend aussi
faciliter la correspondance entre train et vélo. La SNCF sera sommée
d'organiser le transport des cycles dans les trains autres que les TGV,
d'améliorer la communication sur son site de réservation et d'envisager la
création de places de stationnement sécurisées dans les gares.
Pour le ministère, cet
ensemble de mesures ne constitue que « le début » d'un programme plus
ambitieux. Un comité de pilotage réunissant les associations et les élus
concernés doit continuer à « évaluer » les dispositifs « une ou deux fois par
an ».
Les militants du vélo, qui
montraient des signes d'inquiétude ces dernières semaines, ne se disent pas
déçus. « Nous sommes contents des premières avancées », affirme Geneviève
Laferrère, présidente de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), qui
vante, notamment, l'apprentissage annoncé du vélo dans les écoles.
La responsable regrette
cependant que le plan ne formalise « ni budget ni échéancier ». Le précédent
plan, présenté en janvier 2012 par Thierry Mariani, ministre de Nicolas
Sarkozy, avait fixé un objectif de 10 % de trajets à bicyclette en 2020. La
proportion s'élève à 2 % aujourd'hui.
Olivier Razemon
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