Rencontres de l’Ecologie au Quotidien 2014
« Biodiversité : Cultivons la
Vie »
Dans la Vallée de la Drôme
du 24 janvier au 03 février 2014
Livron, Loriol, Grâne, La
Roche sur Grâne, Eurre, Crest, Gigors et Lozeron, Cobonne, Divajeu, Eygluy-Escoulin, Aoûste sur Sye, Espenel,
Die, Saint Roman en Diois, Luc en Diois, Saillans, Châtillon en Diois, La Motte
Chalancon , Cornillon sur l’Oule, Val Maravel, Bellegarde en Diois,
Beaurières, Montmaur en Diois, Vercheny , Vachères en Quint et Sainte Croix.
- À l’échelle mondiale la biodiversité est menacée et certains scientifiques parlent même d’une
nouvelle crise d’extinction du vivant. Pendant
des siècles, les populations rurales (ben oui c’est nous) ont favorisé la
biodiversité et l'ont favorisé pour assurer leur subsistance. Les agriculteurs
gèrent les ressources génétiques depuis qu'ils ont commencé à cultiver des
végétaux et élever des animaux. Depuis 13 000 ans environ, ils sélectionnent
des variétés de plantes et des races d'animaux pour les adapter à des environnements
variés et pour répondre à divers besoins nutritionnels et sociaux. L'immense
diversité génétique qu'on trouve dans les systèmes traditionnels est le produit
de l'innovation et de l'expérimentation passées et actuelles. La FAO a reconnu
ce fait en énonçant les droits des agriculteurs, qui reconnaissent la
contribution passée, présente et future des agriculteurs à la conservation, à
l'amélioration et à la diffusion de cette Biodiversité.
Vitale et fragile
L’homme utilise et
manipule au quotidien la biodiversité pour se nourrir, se vêtir, se loger ou
même se divertir. Indispensable à sa survie sur la planète, la biodiversité est
constamment sollicitée. Mais les besoins sont en constante augmentation, les
ressources naturelles s’épuisent et l’érosion de la biodiversité s’accroît.
Face à ce constat alarmant, certaines institutions ont élaboré des stratégies
et dispositifs de protection de la biodiversité. Préserver l’environnement
reste cependant l’affaire de chacun. Si nous le voulons bien, nos modes de vie
et de consommation pourraient être adaptés pour contribuer à la sauvegarde de
ce trésor qu’est la biodiversité.
Cette diversité n’est pas qu’agricole….
La lutte pour la
préservation de la diversité culturelle et celle de la diversité biologique
sont intiment liées. À travers le monde, des milliers de cultures
traditionnelles sont en voie de disparition sous la pression de la modernité. À
travers la perte de ces cultures, des savoirs traditionnels, des manières de
nommer le monde, de comprendre notre environnement sont perdus à jamais.
L’érosion de la diversité culturelle contribue à l’érosion de la diversité
biologique et inversement. Pourquoi ? Simplement parce que les cultures
traditionnelles et locales sont fortement ancrées dans leur environnement et
contribuent généralement à sa préservation.
Préserver l’une, c’est préserver l’autre.
L’Organisation des Nations
Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO) constate que nos
principaux véhicules des expressions culturelles, sont menacées d’extinction et
que plus de 90 % de ces langues risquent de disparaître. Ces langues
traditionnelles, qui ont émergé sur des centaines d’années, sont invariablement
teintées de leur environnement. Les Inuits possèdent des dizaines de mots pour
nommer la glace et la neige. Des peuples sud-américains et africains peuvent
nommer des phénomènes que notre science ne comprend pas toujours.
La disparition des
cultures agricoles traditionnelles et leur remplacement par des cultures
uniformes mènent à l’effritement de la biodiversité et de la richesse
culturelle dans nombre régions du globe. Au Mexique, chaque village possédait
sa variété de maïs locale.
Les pressions des trusts
ont fait disparaître beaucoup de ces variétés, et par le fait même les cultures
locales. L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
FAO estime que 75 % de la diversité des cultures vouées à l’alimentation et à
l’agriculture a été perdue entre 1900 et 2000. Avec elles, des cultures locales
se sont éteintes.
Le Diois et la Biovallée
de la Drôme, un territoire sur lequel vivent des milliers d’espèces de
plantes et d’animaux sauvages, jouissent ainsi d’une chance inouïe. Cette
biodiversité et cette diversité culturelle doivent non seulement être protégées
adéquatement, mais doivent aussi permettre d’innover et de mieux imaginer notre
développement.
« D’ailleurs on est d’ici »
A une diversité de
conditions climatiques, physiques, géographiques ou historiques répond une
grande diversité d’écosystèmes, naturels ou anthropisés. Forêt, montagne, champ
cultivé, rocher ou étang se retrouvent imbriqués les uns dans les autres, sans
frontières. Etudier des écosystèmes revient à s’intéresser à l’ensemble des
relations au sein des communautés d’espèces et entre ces espèces et leur
environnement. La diversité des écosystèmes correspond à la variété et la
variabilité des habitats et des communautés dans le temps et l’espace, mais
aussi aux multiples relations qu’elles ont entre elles. Chaque écosystème
change au cours du temps, soumis à une dynamique interne : mortalité et
renouveau des multitudes d’espèces qui le composent.
En étant culturellement
riches et ancrés dans leur environnement, les natifs et les arrivants sont les
gardiens de notre diversité culturelle voire énergétique, agricole. Leurs
savoirs méritent d’être valorisés puisqu’ils intègrent remarquablement les
principes de développement durable. Ces femmes et hommes subissent sans cesse
les assauts d’une modernité imposée et destructrice. Comme Eva Idelon, paysanne
du Vercors le disait si bien : « Nous sommes passés du travail des
boeufs aux avions à réaction en une génération ».
À cette modernisation
rapide s’ajoute la pression du réchauffement climatique qui menace nos modes de
vie. Lutter contre les changements climatiques n’est pas un choix mais une
nécessité : il en va de la survie même des humains et de leur humanité.
En somme, notre diversité
biologique est porteuse de diversité culturelle, et inversement. Intégrer les
savoirs et la biodiversité à notre bagage
culturel devrait être tout aussi naturel que de connaître notre histoire.
Après tout, nous avons,
nous aussi, des dizaines de mots pour nommer la pluie ou rêver notre futur, des
centaines de lieux portant des noms autochtones, et des milliers d’années
d’héritage naturel en partage avec tous ceux qui vivent et veulent préserver
maintenant cette fragile terre commune. Affirmons
« la valeur intrinsèque des éléments de la diversité biologique sur les
plans environnemental, génétique, social, économique, scientifique, éducatif,
culturel, récréatif, esthétique ». Continuellement,
il nous faudra composer, combiner et conjuguer les expertises contradictoires,
les intérêts des acteurs en présence, les échelles spatiales, les textes de
référence de différents niveaux… Ainsi pourra être mise en place la démocratie
de la biodiversité appelée de nos vœux.
En conclusion, remarquons
que la notion de biodiversité qui a d’abord permis de poser les questions de
nature nous invite aujourd’hui à repenser le lien de l’homme avec le monde du
vivant. Faire société avec la biodiversité, tel est aujourd’hui notre défi.
Ecologie au Quotidien le samedi 08 juin 2013
Ecologie au Quotidien
DIE, Rhône-Alpes,
France
Le Chastel 26150 DIE
Tel
: 04 75 21 00 56
Courriel : ecologieauquotidien.die@gmail.com
Vidéos des Rencontres
de l'Ecologie
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss
Film de 1,56mn : http://www.terrealter.fr/voir.php?id=4
2009 Film de 2,30mn : http://www.dailymotion.com/video/xa2yh4_ecologie-au-quotidien_webcam?from=rss
La problématique de l'Eau potable dans le monde est intimement liée à la problématique du traitement des eaux usées SA principale source de pollution.
RépondreSupprimerle sol, les sous sols, l'environnement, les milieux hydrauliques naturels, les nappes phréatiques ne doivent plus servir de poubelle de l'assainissement
les eaux usées 'biologique' sont de l'Or-ganie naturelle d'enrichissement de la terre végétale, on en fait un véritable gâchis
Préservons aujourd'hui ce que l'on nous a confié hier pour mieux le restituer demain
lyseconcept développe un concept biotechnologique de traitement d'épuration et de recyclage des eaux usées domestiques .
l'eau de rejet en sortie du procédé "Fosse Biologique"lyseconcept contient de fines particules de matière organique en suspension ainsi qu'une flore bactérienne active qui en font un élément fertilisant et enrichissant pour la terre végétale.
le procédé "Fosse Biologique"lyseconcept a une performance épuratoire de 90% hors sol complétée par la biodiversité végétalisée qui elle va purifier le sol del a pollution diffuse telle que : urée ammoniaque azote nitrate potasse phosphate etc.
le concept se décline sous la forme de projet
- Assainissement individuel d'habitat
- Le CEBRE schéma directeur d'Assainissement . il supprime la station d'épuration et l'infrastructure du réseau de collecte de l'assainissement conventionnel
d'agglomération
- le PROJET Revalorisation des Eaux usées pour une Agriculture Biologique Productive sur des exploitations agricoles en Afrique Sénégal Cameroun Cote d'Ivoire Burkina Burundi Bénin Mali RCA Niger Mauritanie Congo Conacry Guinée RDC Sierra Léone Gabon Mayotte Inde Monténégro Kénia etc
- le projet Revalorisation des eaux usées Biodiversité végétalisée . repousse l'érosion des sols et les inondations créé des zones de pare feux
- le projet Recyclage d'eau Banque alimentaire permet une réinsertion honorifique
- le projet Déchets-Recyclage d'eau Réduction des déchets alimentaires
http://www.creabpa.fr
http://www.lyseconcept.fr