Action à la centrale de Tricastin – liveblog
Des dizaines d’activistes
de Greenpeace sont entrés ce matin dans la centrale nucléaire du Tricastin
(Drôme) et sont montés sur les structures de chargement des réacteurs n°1 et
n°3.
Entrés à 5h20, ils ont atteint les réacteurs en 15 minutes. Ils y ont déployé deux banderoles avec le message : « Tricastin, accident nucléaire. François Hollande, président de la catastrophe ? »
Dans le même temps, depuis la berge en face, d’autres activistes symbolisaient la fragilité de cette centrale nucléaire en projetant une fissure en cours de formation sur le réacteur n° 1 et les messages : « Tricastin, accident nucléaire », « Président de la catastrophe ? » et « Prêt à payer le prix ? »
Entrés à 5h20, ils ont atteint les réacteurs en 15 minutes. Ils y ont déployé deux banderoles avec le message : « Tricastin, accident nucléaire. François Hollande, président de la catastrophe ? »
Dans le même temps, depuis la berge en face, d’autres activistes symbolisaient la fragilité de cette centrale nucléaire en projetant une fissure en cours de formation sur le réacteur n° 1 et les messages : « Tricastin, accident nucléaire », « Président de la catastrophe ? » et « Prêt à payer le prix ? »
ce jour : 29 militants, lanceurs d'alerte citoyenne, sont en garde à vue et devraient être déférés devant le tribunal de Valence...
12h30 : Plus
aucun grimpeur sur la structure.
12h10 :
la vidéo de l’intégralité de l’action est en ligne :
11h55 :
6 heures après leur arrivée, les deux derniers grimpeurs sur corde sont en
train de se faire déloger.
11h40 :
plus que 2 grimpeurs en place, tous les autres sont en garde à vue à la
gendarmerie de Pierrelatte
11h30 :
3 grimpeurs encore sur corde
Pourquoi sommes nous là ?
Tous nos outils pour comprendre et s’approprier le sujet de l’énergie ; http://greenpeace.fr/energie/
Pour mémoire : 50 % de nucléaire : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité (rapport)
Pour mémoire : 50 % de nucléaire : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité (rapport)
10h20 :
les deux bannières ont été décrochées, les arrestations se poursuivent … les
militants sont délogés par le PGHM
10h00 :
Toutes les photos de l’action sont en ligne :
09h35 :
L’équipe encore en place est celle des grimpeurs sur corde
09h30 :
On apprend sur le site de TF1 que le ministère de l’Intérieur
annonce l’arrivée imminente par hélicoptère d’une équipe du Peloton de
Gendarmerie de Haute Montagne de Briançon pour venir déloger les derniers
militants qui se sont accrochés en hauteur aux structures de la centrale
08h50 :
On apprend dans une dépêche AFP que les ministres Valls et Martin demandent “un
rapport d’inspection sur les conditions” de l’intrusion. Mais l’intrusion n’est
pas le problème, l’enjeu est que le Tricastin n’est pas moins dangereux que
Fessenheim et il doit être fermé tout de suite par François Hollande.
08h40 :
Il reste des activistes à Tricastin (si, si, ce sont ces petites taches jaunes
sur l’image)
08h23 :
Les premières arrestations ont lieu
08h00 : Un hélicoptère
survole le site . Les gendarmes sont à la manœuvre.
07h40 :
Activistes toujours en place …
la vidéo de la projection en intégralité
la vidéo de la projection en intégralité
07h15 :
Les forces de l’ordre sous la bannière
06h50 :
Première apparition des autorités sur le site. Des employés présents ont
applaudi la banderole déployée qui demande : “François Hollande, président de
la catastrophe?”
06h45 :
Des dizaines d’activistes sont dans la centrale nucléaire sur les structures de
chargement des réacteurs n°1 et n°3. Entrés à 5h20, ils ont atteint les
réacteurs en 15 minutes.
06h00 :
première image :
Ils symbolisent la fragilité de la centrale en projetant une fissure en cours de formation accompagnée de messages : “tricastin accident nucléaire” “Président de la catastrophe?” “Prêt à payer le prix ?”
Ils symbolisent la fragilité de la centrale en projetant une fissure en cours de formation accompagnée de messages : “tricastin accident nucléaire” “Président de la catastrophe?” “Prêt à payer le prix ?”
05h45 :
Des activistes de Greenpeace sont en ce moment à la centrale de Tricastin.
Ce billet va évoluer tout
au long de la journée au fil des informations reçues du terrain, pour vous
faire vivre cette action. Restez connectés !
La situation étant amenée
à évoluer rapidement, nous fermons les commentaires sous ce billet.
Avec cette action,
Greenpeace demande à François Hollande d’annoncer la fermeture de la centrale
du Tricastin, parmi les cinq plus dangereuses de France.
Lire notre rapport : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité
Lire notre rapport : 5 centrales nucléaires à fermer en priorité
Un cumul de risques pour
une centrale qui ne sert à rien
Comme Fessenheim, la
centrale du Tricastin est une de celles qui connaît le plus de risques de
sûreté et d’agressions externes naturelles ou humaines.
Elle a notamment une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1. C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement. Elle est comme Fessenheim exposée aux risques d’inondation et de séisme. Elle fait aussi face à un important risque industriel –explosion, nuage toxique- puisque située dans un des plus grands complexe nucléaire et chimique de France. La centrale du Tricastina été construite pour alimenter l’usine d’enrichissement d’uranium George Besse I voisine. Cette usine est fermée depuis le 31 mai 2012. Depuis avril 2013, sa remplaçante, Georges Besse II, a pris le relais en consommant 50 fois moins d’électricité.
Elle a notamment une vingtaine de fissures sur la cuve du réacteur n°1. C’est la troisième centrale la plus âgée du parc français. Elle a dépassé les 30 ans, durée de vie prévue initialement. Elle est comme Fessenheim exposée aux risques d’inondation et de séisme. Elle fait aussi face à un important risque industriel –explosion, nuage toxique- puisque située dans un des plus grands complexe nucléaire et chimique de France. La centrale du Tricastina été construite pour alimenter l’usine d’enrichissement d’uranium George Besse I voisine. Cette usine est fermée depuis le 31 mai 2012. Depuis avril 2013, sa remplaçante, Georges Besse II, a pris le relais en consommant 50 fois moins d’électricité.
Quand on sait que l’usine Georges Besse n’a plus
besoin de l’électricité produite par les quatre réacteurs de Tricastin, sa
fermeture relève du simple bon sens.
Le choix de la transition
énergétique passe par la fermeture de plus de réacteurs
Le débat nationale sur la
transition énergique se termine jeudi. Si François Hollande veut tenir sa
promesse de réduire la part du nucléaire à 50% d’ici 2025, cela passe par la
fermeture d’au moins 10 réacteurs d’ici 2017 et 20 réacteurs d’ici 2020.
La transition énergétique ne pourra se faire sans
la fermeture de plus de centrales nucléaires que l’unique Fessenheim. La prolongation de la durée de vie des
centrales nucléaires, prônée par EDF, n’est pas une option : elle
mobiliserait des capitaux indispensables pour la transition. Même si cela
déplaît aux industriels du nucléaire, François Hollande va devoir faire preuve
d’autorité en faisant un choix : annoncer la fermeture de Tricastin et
d’autres centrales dans la foulée.
http://energie-climat.greenpeace.fr/action-a-la-centrale-de-tricastin-liveblog?utm_source=silverpop&utm_medium=email&utm_campaign=20130715
Action Tricastin (1)
Ne jamais aborder les questions de fond…
Ce jour, une trentaine de
militants de Greenpeace France sont parvenus, en moins de 20 minutes à pénétrer
au plus près des réacteurs de la centrale nucléaire du Tricastin. Les médias
locaux et nationaux ont largement couvert l'intrusion, sans jamais aborder les
questions de fond, relatives tant à la sécurité qu'à la sureté des centrales.
Ce n'est pas une première,
et pourtant cela choque encore l'opinion , au point de faire l'ouverture de
certains journaux télévisés. En plein débat sur la transition énergétique ou
sur l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure dans la Meuse, l'Etat,
complice et actionnaire majoritaire d'EDF, ne trouve pour seule réponse que de
réfléchir à un durcissement des punitions pour un tel délit. Que les français
se rassurent , le code civil s’épaissit : si un réacteur est victime d'une
malveillance, nul doute que probablement d'autres articles de loi permettront
de demander justice ... quand il sera trop tard !
Assez ! Assez d'omerta, de
négation et de complicité. Les enjeux énergétiques sont forts, les lobbys
également, mais les citoyens le sont encore plus. Greenpeace Avignon est depuis
peu membre de la Commission Locale d'Information des Grands Équipements
Energétiques du Tricastin (CLIGEET) au côté de la FRAPNA, qui a poussé à son
intégration. De par ces actions au retentissement national, il va de soi que
notre représentant de SDN26-07, membre de la FRAPNA, fort de l'aura de ses
nouveaux partenaires ne manquera pas d’assoir ses demandes de fermeture du site
du Tricastin ,tel qui le faisait auparavant.
SDN 26-07, membre du
Collectif STOP-Tricastin ( comme Greenpeace Avignon), rappelle que la sécurité
des centrales nucléaires doit être à la hauteur des risques que cette industrie
criminelle et mortifère fait courir au bien commun et aux populations au
quotidien. Si les experts s'accordent a dire que le coût d'une telle sécurité
serait exorbitant, alors, parions sur l’arrêt du nucléaire, seule garantie de
sureté, pour développer les alternatives génératrices d'emploi et de retombées
colossales sur le bassin Rhône-Alpin et bien au-delà.
Avec la fin de
l'ordre atomique, les défis d'aujourd'hui seront les succès de demain, nul
doute que les générations futures nous remercieront, comme Greenpeace d'avoir
tiré la sonnette d'alarme avant qu'un accident ne survienne, que ce soit sur
des réacteurs qui ont dépassé leur limite d'âge, comme au Tricastin, ou sur
d'autres qui n'offrent pas plus de garantie face à la malveillance.
L'action continue
auprès des marcheurs de Footprint For Peace, qui étaient au Tricastin ce jour
et qui depuis Narbonne le 1er juillet, se dirigent vers le Bugey, et vont donc
traverser notre territoire cette semaine. Venez les rejoindre, pour une
demi-journée, une étape ou quelques jours, cela sera l'occasion de dénoncer la
pieuvre nucléocrate mondiale, qui salit autant nos territoires, que ceux des
aborigènes australiens qui marchent à leur côtés. Plus d'info ici (http://groupes.sortirdunucleaire.org/Marche-internationale-contre-le).
SDN 26-07, membre du collectif Stop Tricastin.
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