Bonjour,
Vous trouverez ci-joint le compte-rendu de la
réunion intitulée « LOCAUX PROFESSIONNELS A DIE ET DANS LE DIOIS
Quelles réponses
collectives ? Quelle mutualisation possible ?» organisée par le CLDD
le 30 octobre 2012 au CFPPA de Die, ainsi que les documents exposés en
séance. Le Conseil d’Administration du CLDD souhaite se positionner sur
l’ouverture éventuelle d’un groupe thématique sur ce sujet et, pour ce faire,
nous vous invitons à nous faire part de votre souhait d’y participer.
LOCAUX PROFESSIONNELS A
DIE ET DANS LE DIOIS ( Photo : Catherine Letessier de ASCO pose le problème des locaux associatifs)
Quelles réponses
collectives ? quelle mutualisation possible ?
Compte rendu L.Orand,
F. Chevillard
Réunion tenue le mardi
30 octobre CFPPA de Die
Nombre de participants à
Die : 30 personnes
Nombre de participants à
Saint Julien en Quint : 4 personnes
Ordre du jour :
Présentations (10min) par
structures :
Mairie de Die
Communauté des communes
du Diois
Pôle numérique
Collectif «Marianne
à Die»
Le locataire
(association)
L’association Chemin de
Faire
L’association L’atelier
inopiné( excusé)
Solstice
Mairie de Saint Julien en
Quint
Questions-débat.
Spécificité
de la réunion: La séance est
retransmise en visio-conférence à l’EPI du Val de Quint avec le support
logistique de l’ADRETS.
Accueil
par le CLDD, Lyliane ORAND et par Jean-Louis CUNG, directeur du
CFPPA. Fanny Mazurer appelle les objectifs de la réunion:
- Répondre à un besoin de
co-information entre habitants, élus, institutions afin de mieux comprendre
l’offre en matière de locaux professionnels orientés vers la mutualisation (du
bâti mais également des services) et les demandes spécifiques des différents
acteurs du
- Clarifier l'offre et les
besoinsen fonction de différentes typologies
d’acteurs associations, entreprises, artistes…
- Mettre en lien, créer
des espaces de rencontre pour co-construire des projets.
G. Berginiat, maire de
Die:
A Die, le nombre de
personnes en nombre de personnes en demande de locaux est important. Le
parc immobilier est en ruine. Absence de
bâtiments en conformité sécurité. Relogement en cours d’association dont les
locaux sont en insécurité (ADES).
Beaucoup de projets
conséquents et longs (J. Reynaud + problème du déplacement de la
halte-garderie; ancien cinéma pour réunions si OK sécurité) ; bâtiments en
cours d’acquisition à 2 ou 3 ans; rendre plus animée la rue Emile Laurens et repérer les pas de portes pour y installe des
activités artisanales avec l’aide du site de proximité.
Alain Matheron (président
CCD)
Rappel que la CDD est une
organisation au second degré dans le sens où elle répond aux demandes des 52 communes
du territoire. Rappel de l’état des zones artisanales de Châtillon (bien
avancée), Luc (en cours, maîtrise foncière complète), extension de la zone
artisanale de Die (10 hectares): acquisition du terrain, problème des tulipes
vs. PLU, OK pour les travaux quand transfert des tulipes terminé, aménagement
de 5 hectares d’abord, permis sur l’ensemble, 2 systèmes proposés: ente ou
location pour jeunes entreprises. Le
premier besoin dans le Diois est la relocalisation.
Rappel du rôle du site de
proximité:
- recevoir les porteurs
de projets
- chercher des créneaux de
développement
- faire le lien entre ceux
qui ont des locaux à proposer et ceux qui en cherchent
- souvent interpellé par
les mairies
- renseignements ZRR
Jean Pierre Falaval, Pôle
numérique (cf. pièce
jointe)
Accompagnement des
entreprises dans le montage de cahiers des charge, l’utilisation des outils
numériques(e-commerce, e-tourisme, 20% des entreprises dans la Drôme)
De nombreuses entreprises
n’ont pas de locaux, travailleur seul mais création de plus-value avec envie de
travailler avec d’autres sur des projets (co-construction, mutualisation,
co-working). Le co-working vécu comme un espace de travail partagé, de travail
en réseau, pour rompre l’isolement, favoriser l’échange, la coopération, la
créativité. Il s’agit d’un tiers-lieu.
Développement au sein des EPI territoires.
Marianne à Die:
Catherine Letessier – Catherine Dumas – Marie-Caroline Leuretten - Y. Gachet - Guillaume
Cellier. (cf. pièce jointe)
Collectif né en avril
2012,préoccupés pour leur travail et leur devenir dans le Diois
Les acteurs au sein du
collectif sont des entrepreneurs, des artisans, des citoyens.
Rencontre d’associations
(Ecologie au Quotidien) pour avancer sur des projets ESS: constat que mêmes doutes,
même problématique, même diagnostic. Appel 18/6 pour identifier qui dans le
territoire a les mêmes problèmes, pour rassembler les gens concernés: se
connaître et se reconnaître!
Problématique soulevée par
le collectif:
- Afin de se connaître et
de se reconnaître dans nos spécificités, quelle place avons-nous et pour quelle
mutualisation ?
- Avec nos différences, quels sera le rôle et la fonction de
chacun pour travailler sur un projet de mutualisation ?
- Comment changer notre regard et nos pratiques pour rendre notre
territoire plus vivant et ouvert ?
- Comment travailler ensemble ? Et pourquoi ?
Caroline Le Crouhennec, le locataire
Association créée en 2008 pour gérer une location d’appartements (660€/mois)
: 4 associations et 1 artiste, très rapidement devient un lieu d accueil et de
rencontre. Permis àdes collectifs d’utiliser le local devient un
lieu mixte. Six espaces de travail et une ligne téléphonique partagés.
Dès le départ, pas les moyens de payer l’appartement:mise en place
des soupes au bœuf style café associatif pour payer le reliquat des charges +
fête de la musique
Arrêt fin septembre 2012: lieu de rencontre–d’utilité publique- qui
manque déjà; locations privées très difficiles sans le soutien des
collectivités
Stéphanie Cailleau, Association le chemin de fer (cf. pièce
jointe)
Association créée en
juillet 2011pour pouvoir louer environ 400m2 pour 6 activités à ce jour. Difficultés: frais d’agence et loyers élevés(11400€/an),
bail sur 6 ans (si 9 ans aide DRAC), assurances, chauffage…
Intérêt de la
mutualisation
-économique
-émulation créative
-partage d’informations et
de réseaux professionnels
-entraide
-partage d’outils
-mutualisation pour des
événements
- meilleur visibilité
Jean Jacques Magnant,
Solstice (scoop)
Solstice est une coopérative
d’entrepreneurs qui propose des services avec un portage juridique.
L’entrepreneur qui passe par Solstice bénéficie d’une structure intermédiaire
entre le salariat et l’entreprise individuelle, un contrat est singé après un
temps d’aide avec autonomie de travail indépendant.
Siège sur Crest, dans un
immeuble avec Terre de liens (fondation la foncière), SCI avec partage des
locaux; ne recherche pas de locaux permanents mais envisage des permanences sur
le diois; en recherche avec le site de proximité
Colette Thomas, Solad
Solad est une association
de solidarité pour créer une "accorderie" dans le Diois sur le modèle
québécois (échange de temps pour donner du pouvoir d’achat et lutter contre la
paupérisation). Accord avec la Région et
la Fondation MACIF. Passerelle entre
l’économique et le social. En recherche de locaux adaptés au public reçu.
Questions ou remarques
Rue Joseph Reynaud : on
parle de chantier, pour quoi faire? Qu’est-ce que ça va apporter au territoire?
Rue Emile Laurens : que
veut dire plus animée ? Vers quel type de développement ? Enseigne pas de porte
ou des tiers lieux, l’entreprise peut avoir des formes différentes. Peut-on
imaginer un autre lieu ? Les porteurs de projets peuvent-ils être associés aux
projets?
Réponse du maire de die
Faire en sorte que les pas
de porte ne deviennent pas des appartements.
La rue Camille Buffardel
est plus une rue de premier commerce économique
La rue Emile Laurens artistique
G. Berginiat reconnaît
qu’une entreprise est un pari sur l’avenir, c’est un risque. Le site de
proximité est là pour accueillir, c’est une équipe avec des techniciens pour
orienter sur des aides financières potentielles, pour voir aussi la viabilité des
projets, pour les aider à faire les bons dossiers,les orienter vers des
parrainages éventuels.
Bâtiment Joseph Reynaud:
maison des associations sera plus ciblée sur les projets des associations qui
ont des projets récréatifs. La mairie de Die a proposé un questionnaire pour
travailler sur ce sujet. Il y a des oublis car les associations sont nombreuses.
M. Berginiat ne peut pas dire répondre aujourd’hui sur ce qu’il adviendra de ce
lieu.
Olivier Girard, maire
de Saint Julien en Quint
Lors de la rénovation du
bâtiment communal en 2004, création d'une école. Premier étage impossible pour des logements
mais ok pour locaux pour entreprises (Ludo-nature); actuellement des artisans
de Saint Julien en Quint. Le bâtiment permet l’accueil des enfants pendant le
temps périscolaire. Acquisition d’une maison délabrée pour création de
logements car difficile d’accueillir des entreprises si pas de logement. L’EPI
actuelle se transformerait en projet personnel économique avec épicerie, EPI,
pain, paquets,… A une question, O. Girard
répond que le prix du m2 charges comprises s’élève actuellement à 5€!
Questions et remarques
:
Pourquoi une prise de
risque s’avèrerait nécessaire ? Accent sur la différence entre l’économique et
le récréatif.
Les clubs de loisirs sont
aidés par des finances publiques alors que les associations artistiques ne sont
pas reconnues marginalisation des artistes (problème de la culture); demande
d’aide publique.
Réponse d’Alain
Matheron
Confusion entre utilité et
aide publique; difficulté de communiquer car des mondes différents;l es
associations de loisirs qui sont logées rendent un service public.
Conseil de citoyen: se
mutualiser en une structure ESS collective
Raymond Biglia, maire
de Romeyer et administrateur du CLDD souligne
la difficulté d’apporter une réponse collective à des situations très variées,
il suggère de bien identifier les besoins, de créer une émulation.
C. Le Crouhennec, le
locataire explique qu’un artiste
n’a pas une production marchande, pas d’objectif en soi, ce n’est pas une
entreprise mais il existe un besoin de
professionnalisation quand même.
G. Berginiat travaille en lien avec la CCD. Il convient que les artistes sont à la
frontière avec le monde associatif. Il n’est pas choqué par des locations
privées et confirme ne pas pouvoir répondre aux demandes positivement à court
terme. Il envisage des ateliers relais pour des entreprises en attendant la
zone artisanale.
Y.Gachet, au travers de la démocratie participative, propose
qu’un groupe de travail CLDD engage des discussions, participe à l’élaboration
de la maison des projets afin de servir la collectivité. Il revient sur le rôle
des élus, sur des possibilités non exploitées à travailler ensemble (carte des
entrepreneurs), sur l’outil d’animation qu'est le CLDD.
Catherine Letessier pose la question de la place du citoyen et son rôle
dans un projet de mutualisation, du changement de notre regard et de nos
pratiques pour rendre notre territoire plus vivant et ouvert pour un regard qui
tient compte de l’humain.
L. Orand rappelle que les élus ont répondu favorablement
pour la mise en place de cette réunion d’information, qu’il n’y a donc pas lieu
de mettre leur bonne volonté en doute.
Elle confirme que c’est le CA du CLDD qui, in fine, décide du démarrage
d’un groupe de travail sur un sujet proposé et qu’une personne doit en être
responsable.
G. Berginiat se dit convaincu de la création d’un groupe de
travail et si le CLDD ne pouvait pas répondre à ce travail, il s’engage à
prendre le relais.
F. Mazure affirme qu’il
ne s’agit pas de fractionner le
public et le privé mais de démontrer que le privé a développé de l’offre; le
pôle numérique est aussi une piste de solution.
Elle remercie l’ADRETS pour leur support visio-conférence, qui se
voulait aussi une démonstration des possibilités que nous pouvons mettre en
place sur un territoire rural comme le nôtre.
Cordialement,
Fanny Mazure
Animatrice/ Coordinatrice
Conseil Local de Développement Durable
- CLDD
Place de l’Evêché / 26150 Die
coordination.cldd@gmail.com / 04 75 21 58 66
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