OGM : Monsanto échappe à une audition par l'Anses
sur le maïs NK603
Auditionné
conjointement, mercredi 7 novembre, par les commissions des affaires sociales
et du développement durable de l'Assemblée nationale, un responsable de
l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement
et du travail (Anses) a expliqué que l'entreprise Monsanto n'avait pu être
entendue par l'agence dans le cadre des suites à donner à la publication du
biologiste Gilles-Eric Seralini sur les effets du maïs OGM NK603, que la firme
produit.
Cité par le Quotidien du médecin, le directeur de
l'évaluation des risques à l'Anses, Dominique Gombert, a indiqué aux députés
que l'agence avait adressé à Monsanto "un
courrier extrêmement précis sur les questions que nous souhaitions leur poser,
notamment sur les effets dans les études à long terme. Suite à ce courrier,
nous avons eu une conférence téléphonique avec Monsanto et des juristes de la
société visant à nous faire préciser les conditions de réalisation de cette
audition. Suite à cette pré-audition, la société a fait savoir que, dans le
délai imparti, il ne lui était pas possible de mobiliser ses experts, sachant
que cette audition donnait lieu à la publication des verbatim des échanges
organisés", a rapporté M. Gombert.
"Monsanto nous a
fait parvenir un document d'à peu près cinq pages qui décrit essentiellement
les conditions actuelles d'autorisation des plantes OGM et du NK603. Je n'ai
pas trouvé d'éléments particuliers quant aux études sur le long terme que la
firme aurait pu conduire",
conclut M. Gombert.
MCD-APL
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