Un territoire plus rural qu'urbain
Le territoire de la Vallée de la Drôme-Diois suit le cours de la rivière Drôme, depuis sa source dans les Préalpes du Sud jusqu'à sa confluence avec le Rhône. Hormis la commune de Crest, l'ensemble du territoire est partagé entre les communautés de communes du Val de Drôme, du Crestois, de Saillans et du Diois.Six habitants sur dix résident dans l'espace à dominante rurale, contre quatre sur dix pour la zone de référence1. Cet espace comprend 90 % des communes et 89 % de la superficie. La densité de la population s'y élève à 25 habitants par km², contre 67 pour la référence. L'espace rural est structuré autour des deux pôles d'emplois que sont les communes de Crest et de Die. À l'ouest du territoire, sous influence de la vallée du Rhône et de l'agglomération valentinoise, une portion du territoire appartient à l'espace à dominante urbaine. Elle se compose de l'aire urbaine de Livron-sur-Drôme, d'une partie de l'aire urbaine de Valence et de quatre communes multi-polarisées. L'essentiel de la population du territoire se localise ainsi soit dans les deux pôles de Crest et de Die, soit dans l'espace urbain situé à la confluence de la Drôme et du Rhône.
1 Pour chacune des synthèses, le territoire étudié est comparé à un territoire dit de « référence », englobant à la fois le territoire étudié et des territoires ayant des caractéristiques similaires. Les territoires de Rhône-Alpes appartiennent ainsi à l'un des cinq territoires de référence suivants : « les grandes agglomérations », « les villes moyennes », « le périurbain », « le rural », « les stations de montagne ». Ainsi, la Vallée de la Drôme-Diois est comparée au territoire de type « rural ». Cette zone de référence est constituée de la Vallée de la Drôme-Diois, du Beaujolais, du Forez, de la Drôme des Collines, de l'Ardèche méridionale, d'Une Autre Provence, de la Bièvre-Valloire, du Vals du Dauphiné-Nord Isère, de la Bresse-Revermont-Val de Saône, du Bugey, de l'Avant Pays Savoyard-Chartreuse, du Sud Grésivaudan, des Monts du Lyonnais et du Pilat.
Relief et voies de communication
Vallée de la Drôme - Diois | Référence | Région | |||
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1999 | 2006 | 1999 | 2006 | 2006 | |
(*) composition des EPCI au 1er janvier 2000 | |||||
Source : Insee - Recensements de la population 1999 et 2006 (exploitation principale), Direction Générale des Collectivités Locales | |||||
Population | 50 793 | 54 372 | 1 084 124 | 1 183 133 | 6 021 346 |
Poids dans la région (en %) | 0,9 | 0,9 | 19,2 | 19,6 | |
Densité (hab./km²) | 23 | 25 | 62 | 67 | 138 |
Nombre de communes | 105 | 105 | 1 192 | 1 192 | 2 879 |
dont % en EPCI (*) | 95,2 | 97,1 | 74,2 | 93,8 | 89,9 |
Part de la population dans l'espace à dominante urbaine (en %) | 40,7 | 41,1 | 57,7 | 57,9 | 85,8 |
Part des moins de 25 ans (en %) | 30,5 | 29,2 | 30,9 | 30,3 | 32,1 |
Part des 65 et plus (en %) | 19,0 | 19,2 | 17,5 | 17,9 | 15,7 |
Indice jeunesse (moins de 25 ans / 65 ans et plus) | 1,6 | 1,5 | 1,8 | 1,7 | 2,0 |
La croissance démographique de la Vallée de la Drôme-Diois est largement imputable aux échanges migratoires excédentaires. Ce territoire compte 54 400 habitants en 2006, contre 50 800 en 1999, ce qui représente une croissance annuelle moyenne de près de 1 %. Le territoire regagne des habitants depuis la deuxième moitié des années 1970, après une longue période de stagnation voire de recul démographique. Ce sont effectivement les migrations qui entraînent la croissance démographique (avec une contribution de 0,85 %), alors que la contribution du solde naturel est de moindre importance (0,12 %). Cette prépondérance des migrations dans la croissance démographique s'observe également pour la zone de référence.
Au sein du territoire, les évolutions de population sont contrastées. La Vallée de la Drôme concentre l'essentiel de la population du territoire, avec 43 500 habitants et une densité de 44 habitants par km². Dans cette zone, solde naturel et solde migratoire sont tous les deux positifs. À l'inverse, le Diois, moins peuplé (10 900 habitants pour seulement 9 habitants par km²), affiche un solde naturel négatif depuis 1962. Si la croissance démographique est de nouveau au rendez-vous depuis 1982, cela est dû uniquement à l'apport migratoire. Entre 1999 et 2006, la croissance annuelle de + 0,75 % repose uniquement sur la contribution de l'excédent migratoire (+ 1,1 %).
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