Greenwashing de droite comme de gauche...
Autour de la notion de "développement
durable"
L’idéologie contemporaine se donne la plupart du temps l’apparence d’un simple constat, d’un simple « bon sens », unique, irrécusable, de l’ordre des choses. Ce ne serait pas la pensée qui serait unique, ce serait la réalité. Cette idéologie se reconnaît souvent dans des tics de langage (la langue automatique) que tout à chacun va utiliser sans s’en apercevoir, étant ainsi le jouet ou le produit d’intérêts politiques et commerciaux, subordonnés à la recherche du profit de quelques-uns. C’est la pensée dominante qui nous domine au profit des dominants. Il me semble que l’expression « développement durable » participe pleinement à ce mécanisme.
L’idéologie contemporaine se donne la plupart du temps l’apparence d’un simple constat, d’un simple « bon sens », unique, irrécusable, de l’ordre des choses. Ce ne serait pas la pensée qui serait unique, ce serait la réalité. Cette idéologie se reconnaît souvent dans des tics de langage (la langue automatique) que tout à chacun va utiliser sans s’en apercevoir, étant ainsi le jouet ou le produit d’intérêts politiques et commerciaux, subordonnés à la recherche du profit de quelques-uns. C’est la pensée dominante qui nous domine au profit des dominants. Il me semble que l’expression « développement durable » participe pleinement à ce mécanisme.
L’expression
« développement durable » envahissant les écrits de toutes sortes,
les écrans télévisés, les supermarchés, les multinationales
« éco-responsables » ainsi que les programmes verdissants de tous les
partis politiques, et par ailleurs ayant retenu de Friedrich Engels et de Karl
Marx que « les idées dominantes
d’une époque n’ont jamais été que les idées de la classe dominante »
[1], je me suis posé la question de savoir si cette expression ne faisait pas
partie de l’arsenal du « lavage de cerveaux en liberté » dont fait
allusion le linguiste et philosophe Noam Chomsky dans un entretient accordé à
Daniel Mermet pour le Monde diplomatique » [2].
L’association de deux mots :
S’agissant du développement,
il faudrait préciser de quel développement il s’agit : de production de
marchandises, des techniques, du bien être social, de l’égalité, de la liberté
de décider et d’agir. Dans un système voué intégralement au capitalisme, il
peut s’agir tout simplement du seul développement des profits. Ne parle-t-on
pas aujourd’hui de capitalisme vert.
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